Issu d’une famille bavaroise modeste et très pieuse, antinazie, théologien réformiste pendant le Concile Vatican II, il sera pendant plus de vingt ans le gardien du dogme de Jean Paul II, très rigoriste. Une fois devenu pape, il poursuivra l’œuvre de son prédécesseur, insistant sur une purification de l’Église.
En tant que chef de l’Eglise catholique, il a défendu une ligne conservatrice, notamment sur l’avortement, l’homosexualité ou l’euthanasie. Ses déclarations ont parfois créé l’incompréhension, comme sur l’islam, l’utilisation du préservatif contre le VIH ou encore l’excommunication de quatre évêques intégristes en 2009.